Les constructions s’installent dans les vergers, suivant l’emboîtement de trois échelles : la ville et le paysage, la séquence des cours-jardins de la parcelle, le logement. L’ensemble trouve ainsi son sens dans l’articulation et l’ouverture des différentes sphères les unes aux autres, de sorte que les espaces paysagers et ouverts du site dialoguent, que les espaces collectifs s’articulent en une promenade et que les espaces domestiques s’en trouvent qualifiés et dilatés. De larges ouvertures mettent en relation l’espace ouvert de la prairie de jeux et l’espace contenu planté du cœur d’îlot. L’imbrication des maisons sur l’arrière libère un cœur d’îlot planté en continuité avec les jardins des maisons existantes. Le travail de fragmentation des volumes bâtis offre la possibilité de qualifier des espaces contenus et de structurer l’opération en petites unités d’espace et de voisinage regroupant une vingtaine de logements autour d’une cour-jardin. Elles permettent la fragmentation des volumes bâtis et des jardins en cœur d’îlot, et l’identification des habitants à une domesticité partagée en sous-ensembles.